Boucheries saccagées, abattoir incendié : Front commun inédit du monde agricole pour dénoncer l’extrémisme anti-spéciste.


11

Oct

2018

Après les actes de vandalisme commis ces dernières semaines sur des vitrines de boucheries, un abattoir de l’Ain a été victime d’un incendie manifestement criminel dans la nuit du jeudi 27 septembre. Le matin même, une porte-parole du collectif « Boucherie abolition » comparait de manière très douteuse l’élevage et l’abattage d’animaux de boucherie à la Shoah. Ces offensives sectaires font réagir de manière unie et inédite l’ensemble du monde agricole.

 

Action antispéciste du collectif extrémiste

Action antispéciste du collectif extrémiste « Boucherie Abolition » devant une boucherie. (©Boucherie Abolition)

 

Les communications communes aux cinq syndicats agricoles sont si rares qu’elles méritent d’être relevées. Surtout quand elles interviennent à quelques mois d’élections professionnelles. La FNSEAJeunes agriculteurs, le Modef, la Confédération paysanne et la Coordination rurale, ont co-signé un communiqué vendredi 28 septembre pour dénoncer les « tentatives de culpabilisation des consommateurs et de stigmatisation des éleveurs ».

 

Dans la nuit de jeudi à vendredi 28 septembre, un abattoir de l’Ain a été victime d’un incendie d’origine manifestement criminelle, sans faire de blessé, ni atteindre les animaux présents sur le site. « Cet événement intervient dans un contexte de mobilisation très violent de certainesassociations vegan contre les bouchers et les abattoirs, où les mots utilisés atteignent l’indécence et l’injure quand ils font référence au drame de l’holocauste », écrivent les syndicats, rappelant que le monde agricole ne dénonce pas le véganisme en tant que tel. « chacun est libre de choisir le régime alimentaire qu’il souhaite pour lui-même ». « Mais le prosélytisme qui est orchestré autour n’est pas acceptable. La majorité des Français mangent de la viande, l’apprécient et entendent continuer à le faire. Les éleveurs travaillent au quotidien avec leurs animaux, et les respectent en appliquant scrupuleusement les normes européennes et françaises. Des abus existent dans certains abattoirs et nous les dénonçons. Mais ces abus ne représentent pas l’ensemble des situations ni l’ensemble de la production. »

 

Et les syndicats de poursuivre : « Nous n’acceptons ni les insultes proférées en direction des éleveuses et des éleveurs, ni les agressions contre les acteurs de nos filières. D’autant qu’elles sont menées par une minorité de provocateurs qui recherchent et obtiennent un écho médiatique démesuré et causent un tort réel aux Hommes et aux filières. »

 

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